S.R. est un Danois de 67 ans qui habite la région de Mons. En novembre dernier, il a appris qu’il souffrait d’un cancer agressif de la vessie. « Je pensais que j’avais une infection urinaire, donc j’ai été voir mon médecin traitant. Il m’a envoyé chez Dr Naudin, urologue, qui m’a passé une caméra dans la vessie. On a vu qu’il y avait quelque chose. Le 31 décembre on m’a opéré pour l’enlever, mais on a constaté ensuite que c’était un cancer agressif de la vessie… », raconte l’homme de 67 ans. « On se dit que c’est injuste », commente son épouse. « Mais je n’avais pas peur. J’ai suivi une chimio pendant 3 mois, puis j’ai subi l’intervention. Je ne voulais pas de poches car on m’avait expliqué que ça provoquait des sons et sensations déplaisantes », indique le patient.
Depuis son opération, le Danois est en pleine rééducation. « Il doit uriner à des intervalles bien précis. Il n’a plus la sensation de devoir aller aux toilettes. Donc il doit penser pour sa vessie, mettre des réveils. Il faut se retenir juste assez pour faire grossir la vessie mais pas trop pour qu’elle ne déborde pas », précise l’urologue, Dr Naudin.
Le patient doit encore être suivi 5 ans pour s’assurer que le cancer ne revienne pas. Aujourd’hui, il veut parler de son expérience pour sensibiliser les hommes aux problèmes de vessie. « S’ils remarquent quelque chose d’anormal quand ils vont uriner, du sang, une irritation… Je veux leur dire : vous jouez avec votre vie si vous ne faites pas d’examens ! Il y a beaucoup plus de chances d’être guéri si le cancer est pris à temps ».
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